Plan d'affaires : Est-ce que j'en ai vraiment besoin?

Plan d'affaires : Est-ce que j'en ai vraiment besoin?

« Eurêka! L’idée du siècle mesdames et messieurs! » ou peut-être : « Depuis le temps que j’en rêve, c’est mon tour, je vais lancer ma compagnie. » Peu importe comment c’est arrivé, l’enthousiasme du départ est parfois étouffé par la liste de choses à faire. Bien entendu, plusieurs tâches sont particulièrement attirantes, mais d’autres le sont un peu moins. La question fatidique s’en suit donc : est-ce que j’ai vraiment besoin d’un plan d’affaires?

Sur le web, plusieurs se sont prononcés sur le sujet et chaque camp a de bons arguments. Quand je me suis lancée, j'ai fait mes devoirs et je me suis informée. J’ai surtout pris le temps de bien comprendre à quoi il servait, au-delà des demandes de financement. En défilant les modèles et les catégories proposés, j’ai réalisé : c’est ben plus pour moi que pour les autres! Voici quelques pensées qui m’ont traversé l’esprit en écrivant mon plan d’affaires :

Y’avait plein de trucs auxquels j’avais pas pensé

En partant, même juste avec un modèle trouvé sur Internet, je me suis rendu compte que je n’avais pas pensé à plusieurs aspects de mon entreprise en devenir. Surtout en débutant seul, on se retrouve à être le chef d’orchestre dans tous les domaines, ce qui laisse peu de place à l’improvisation. C’est ce qui m’a menée à réaliser que j’allais avoir besoin d’un coup de pouce de l’extérieur pour certains aspects.

J’viens vraiment de m’éviter une bonne gaffe

Avant d’investir dans de l’équipement, de la formation ou quoi que ce soit d’autre, c’est bien de prendre le temps d’identifier les obstacles potentiels. Peu importe le type d’entreprise, les produits ou services, ou même de la volonté de réussir, il y aura des obstacles sur la route. Une fois qu’on les connait, c’est pas mal plus simple de les éviter ou de les compenser.

« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément »

Que ce soit pour se trouver des collaborateurs ou des clients, ou pire, pour expliquer rapidement et précisément aux gens ce qu’on fait, ça peut nécessiter une certaine réflexion. En écrivant mon plan d’affaires, j’ai aussi préparé un elevator pitch et une façon claire d’expliquer mes objectifs. Une chance que je m’y suis mise d’avance parce qu’on va se le dire, quand on se lance là-dedans, on radote!

Au pire, je vais être prête

On le sait, les entreprises grandissent parfois plus rapidement que prévu. Le fait d’avoir mis par écrit quelles seraient mes prochaines étapes m’évitera d’être prise au dépourvu dans un pareil cas. L’option inverse est aussi applicable. Dans le cas d’une mauvaise passe, un petit prêt peut être le bienvenu pour maintenir la tête hors de l’eau avant que la business reprenne. Même si ce n’est pas un montant à tout casser, les institutions financières et autres organismes demandent généralement un plan d’affaires.

Il va probablement (surement) changer, go, j’me lance!

C’est une des dernières pensées qui m’a traversé l’esprit. À un certain point, il faut juste commencer. Je me suis quand même retrouvée par moment à relire et modifier un peu mon plan d’affaire, surtout en ce qui a trait aux finances, compétiteurs potentiels et objectifs. Dans certains instants de découragement, ça me rappelle aussi pourquoi je me suis lancée, et c’est souvent le coup de fouet nécessaire.

En plus de toutes les ressources disponibles sur Internet, il est possible de travailler avec des organismes dont la mission est de vous aider à vous lancer. Voici une liste sommaire :

Et plus spécialement dans la région de Chibougamau-Chapais :

N’hésitez pas à les contacter si vous avez des questions, ils ont généralement accès à une quantité impressionnante d’information.

Bref, vous l’aurez compris : oui, vous avez besoin d’un plan d’affaires!

Sur ce, bonne écriture!

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